Puissiez-vous devenir suffisamment calme pour entendre les petits bruits que fait la terre en se préparant au long sommeil de l'hiver, afin que vous puissiez vous-même devenir calme et ancré au plus profond de vous-même. Puissiez-vous devenir suffisamment calme pour entendre le ruissellement de l'eau s'infiltrant dans le sol, afin que votre âme soit adoucie et guérie, guidée dans son écoulement. Puissiez-vous devenir suffisamment calme pour entendre l'éclatement de la lumière des étoiles dans le ciel hivernal et le rugissement du noyau ardent de la terre. Puissiez-vous devenir suffisamment calme pour entendre le frémissement d'un simple flocon de neige dans l'air afin que votre silence intérieur puisse se transformer en une attente silencieuse.
La paix… annonça l’ange. Mais la paix est autant une tâche qu’un don. C’est seulement si nous devenons calmes comme la terre, fluides comme l’eau et ardents comme le feu que nous pourrons nous élever à la tâche de la paix, et que l’air s’agitera sous le souffle des ailes des anges qui viennent à notre secours. C’est pourquoi je vous souhaite ce grand silence intérieur qui seul nous permet de parler, aujourd’hui encore, sans ironie, de la « paix sur terre » et, sans désespoir, d’œuvrer pour elle.
Cette bénédiction a été écrite par David Steindalrast, OSB, et est mise à disposition par Process & Faith, un programme du Center for Process Studies. Utilisée avec autorisation.
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